Basquiat c'est bien. Chris Ofili c'est mieux .




Des shoes avec de la merde d’éléphant en guise de semelle.
Une petite curiosité, signée Insa (artiste et designer britannique ), inspirée du travail de son compatriote Chris Ofili.
Clin d’œil bien vu, dans la continuité de l’œuvre dont il s’inspire. Rappelons seulement ceci : l’usage des excréments d’éléphant dans l’œuvre de Chris Ofili a quelque chose de la prothèse, un élément complémentaire au tableau, et qui lui sert de socle, du moins de cale, surélevant le tableau du sol. Un procédé qui transfert la bidimensionnelle peinture vers une troisiéme, sculpturale.
La paire de chaussures de Insa est moins complexe et moins riche de sens que les peintures d’Ofili. Mais ça a le mérite de traduire l’idée de mise en valeur (mettre un tableau sur « un socle » = gagner quelques cm en chaussant un tallon aiguille ).
Pour avoir visité il y a 4 ans le dispositif « The Upper Room » à la Tate, je recommande vivement de voir ( si l’occasion se présente ) les peinture de Chris Ofili de près. C’est une peinture à rencontrer. En attendant procurez vous une monographie de ce peintre pointilleux.

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